❝CHAPITRE 1 : Family is not an important thing. ❞
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Penché, tendrement, face à ce berceau, un sourire se dessinant sur son visage. Seulement âgée de huit ans, il vint caresser le visage de ce poupon, profitant de la solitude de cette pièce, personne ne pouvait apercevoir cet enfant ressentir une tendresse inébranlable. Une silhouette féminine fit son apparition sur le seuil de la porte, se contentant de marquer sa présence par un silence déroutante, la scène s’offrant devant elle lui était bien plus agréable. Elle prit la décision de rompre ce moment en se raclant la gorge, cet enfant vint à sursauter, lâchant le signe de tendresse établi afin de se tourner vers sa mère.
« Tu n’es pas d’obligé de t’arrêter mon chéri. » Ce sourire contrarié fit irruption sur le visage du jeune blond, plaçant les bras derrière son dos, serrées l’une contre l’autre…
« Arrêter quoi ? J’étais en train de chercher quelque chose, elle me l’a encore pris. » Il laissait une fausse colère prendre possession de son visage alors que ses pas se dirigèrent vers sa mère, afin de s’empresser de quitter la pièce. Levant les yeux au ciel, sa mère dut se résoudre que son fils soit né avec un caractère bien dessiné, il ne supportait aucun signe d’affection, comme si cela était prohibé dans son esprit. Elle se souvint des fois où elle avait tenté déposer un baiser contre sa joue, mais il s’était débattu ou accompagner son geste d’une grimace indéfinissable. Au fond, ce garçon n’était pas insensible, simplement il ne voulait pas laisser apparaître sa sensibilité au grand jour, son père agissant de tel, il s’est servi de lui comme modèle. Cependant, malgré son jeune âge, il s’est déjà surpris de promettre à sa petite sœur de la protéger, de se montrer constamment présent, de veilleur sur elle comme pourrait le faire un père. Sa fierté était déjà décuplée malgré son âge ! Il quittait la chambre de sa petite soeur, laissant sa mère vaquer à ses occupations, afin de se rendre dans le jardin où son père se trouvait. Il fut à peine arrivé qu’il le vit en séance de sport quotidienne, une idée lui vint alors en tête. S’approchant de ces poids, il essaie de l’imiter en s’occupant de prendre ceux posés sur le sol, mais le rire de son père le fit changer d’avis.
« Prends plutôt celle-ci Sam’ » Il ne désapprouvait pas, attrapant fermement ce qu’il lui tendant, ce ne fut que l’altère, sans les poids, mais il n’en fallait pas plus à cet enfant pour qu’il se mette à imiter chaque geste entrepris par son modèle. Au bout de cinq minutes, un signe de tête émit par son tête l’incitait à venir se placer à ses côtés.
« Alors comme ça, tu veux devenir un homme dur et fort ? » Cet enfant acquiesça d’un signe de tête, tout en se lançant dans une éloge destiné à l’homme de sa vie.
« Ouais, comme ça je serais fort, je serais comme toi, j’irais sauver des gens. Je partirais pour éteindre le feu, je deviendrais un héros et personne ne pourra m’arrêter. » Un sourire de fierté se dessinait petit à petit sur le visage de Jackson Blake.
« Je suis sur que tu y arriveras mon chéri ! - Arrêtes de m'appeler comme ça, je suis un grand maintenant ! » Ébouriffant les cheveux de son fils, il soupirait avant de prolonger.
« Désolé, désolé. En attendant, mon grand, tu vas nous montrer ta force et on va aller aider maman avec le ménage ! » La famille était vraiment heureuse, que demander de mieux qu’une famille aimante, unie pour affronter la vie d’une bonne augure. Cet enfant a toujours entretenu une relation proche avec ses parents, bien qu’il ne le montrait pas.
[...] Une chevelure blonde virevoltait dans les airs, une robe tournoyant, un sourire à faire pâlir chaque garçon, un rire transcendait cet endroit, Samuel posait les yeux sur sa petite soeur. Le petit poupon d’autrefois était devenu une adolescente magnifique, ayant ce petit caractère affirmé qu’il s’obligeait à lui apprendre. Sans s’y attendre, des bras vinrent encerclés ce jeune homme alors qu’il ne put empêcher cette grimace d’apparaître.
« Cesse donc de jouer l'opiniâtre, je ne mange pas, je viens juste enlacer mon frère préféré. - Je suis le seul Erin ! » Il laissait échapper un rire moqueur à la fin de sa phrase, au plus profond de lui il sentit le bien-être de ces gestes d’affection, mais il refusait que son corps puisse l’exprimer. Après avoir jeté un oeil autour de lui, afin de vérifier qu’aucun regard n’était fixé sur eux, il encerclait sa petite soeur contre lui, comme pour la protéger du reste du monde. Elle ressemblait, en tout point, à leur mère. Cette grâce, ce sourire, cette façon de se montrer présente, cette attention, cette gentillesse. Il refusait qu’un homme puisse un jour enlever cette naïveté qu’elle possédait, afin de la laisser dans les méandres d’une vie banale. Bien que huit années les séparaient, il avait appris à veiller sur elle lorsque son père partait en intervention, elle le soignait lorsqu’il se blessait à l’école, sans vouloir alerter leur mère.
❝ CHAPITRE 2 : A good marriage would be between a blind wife and a deaf husband. ❞
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Cette odeur de cannelle envahissait cette demeure, cette villa respirant la stabilité, cette chaleur envahissant chaque partie de son être lorsqu’il apercevait cette jeune femme prête à l’accueillir comme il se doit. Le jeune Samuel a laissé place à un homme respectable, son envie de suivre le modèle de son père n’a fait qu’accroître d’années en années. Il s’est forcé à devenir un jeune homme droit, ne se laissant entraîner dans la débauche d’une vie perdue. Cependant, il a su profiter de sa jeunesse, appris à créer son vécu, expérimenter diverses choses qui font de lui un homme cultivé à présent. Loin d’une jeunesse dorée, l’amour familiale fut constamment présent, encore aujourd’hui. Passant le seuil de cette porte, cette jeune femme l’attirait contre elle afin de capturer ses lèvres dans un baiser tendre et fiévreux, une sorte de salutation à sa façon.
« Ne serait-ce pas à moi de vous saluer comme il se doit Madame Blake ? » Le sourire de cette femme lui fit oublier tous les tracas de la journée, qu’importe l’intervention dont il avait participé, cette maison était son havre de paix, cette façon de se retrouver avec lui-même. Encerclant sa femme, il plaçait ses mains sous ses bras afin que ses pieds ne puissent plus toucher le sol et venir trouver le refuge autour de sa taille, laissant ce baiser se prolonger en y incluant cette fougue, constamment présente à son égard. Lorsque ses yeux se déposent sur elle, il y lit des dizaines de souvenirs. Leur rencontre dans un bar, une rencontre banale, pourtant celle-ci aller changer sa vie. Un homme, bien trop insistant s’était approché d’elle, l’obligeant à le suivre, jamais une femme doit être forcée, agressée, surtout lorsque Samuel se trouve dans les parages. Son impulsivité avait pris le dessus, il s’était placé entre cette femme et cet ivrogne, sa carrure imposante obligeant cet insolent à quitter le bar sans ajouter davantage. Elle s’était présentée à lui, Diane, ce prénom résonnait encore dans sa tête comme un murmure incessant, une jeune journaliste, digne des plus grands reporters. Leur histoire semblait s’achever ainsi, mais un coup de téléphone a changé sa vie, elle a pris les devants et a invité le jeune homme à une nouvelle encontre, incitant une connaissance réciproque.
[...] Venant de quitter sa femme, il avait été appelé pour une intervention dans ces appartements. Ce fut avec une lassitude inébranlable qu’il quittait les bras rassurants de sa femme et se lançait dans cette intervention, une alarme incendie venait de se déclarer chez une personne âgée et il était d’astreinte, dans l’obligation de répondre à chaque appel. Posant ses lèvres, une dernière fois, sur celles de son épouse, il quittait les lieux et fut vite rejoint par ses collègues. Dans le camion, certains parlaient de leur enfant, alors que d’autres commentaient les résultats sportifs de la soirée. Cela devait être une intervention anodine, mais ce mot ne semblait pas correspondre à la vie de Samuel. Arrivé dans le hall de cet immeuble, il montait les marches en compagnie de son binôme et fut vite attirés dans cet appartement où une légère odeur de cramé se dégageait doucement. Quelques minutes suffirent afin que cette fumée puisse s’échapper et qu’ils puissent prendre congés, se laissant aller à quelques petites taquineries en partant. Rebroussant son chemin, son ouïe fut rattrapé par des cris, s’échappant d’un autre logement, demandant le silence, il y percevait des pleurs d’une femme et les cris d’un homme, des menaces explicites. Ayant ses collègues comme témoin, cette impulsivité le gagnait, il entrait sans attendre, un simple coup de pied suffisait à faire flancher cette porte. C’est là qu’il la vit, une jeune femme sans défense, luttant contre les coups d’un homme violent. Le sang de Samuel ne fit qu’un tour, il se rua vers cet homme, lui décollant un coup avant de le laisser entre ses collègues qui avaient pris la peine d’appeler les services de police. Il trouvait cette femme recroquevillée, le visage portant les marques de ces supplices. Tentant de poser ses bras contre elle, elle se débattait.
« C’est fini, c’est fini, vous êtes en sécurité, tout est terminé ! » Il la soulevait, sans grand mal, afin de l’attirer tout contre lui, qu’elle puisse ressentir cette protection qu’il lui offrait. Ce fut le début d’un chemin entre eux. S’étant pris d’affection pour ce petit bout de femme, il s’est juré de la protéger constamment, de veilleur sur elle, qu’aucun autre homme puisse la toucher, lui faire du mal. Étant un homme de promesses, il tiendra parole !
❝ CHAPITRE 3 : A man who won't die for something is not fit to live. ❞
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A la caserne, les rires transcendaient les murs, les cris aussi, des hommes profitaient d’un instant de repos afin de narrer différentes histoires passées. Samuel se tenait au milieu de tous ces pompiers alors que la taquinerie continuait bon train. Profitant d’un moment de calme, de repos afin de pouvoir souffler un peu. Ses dernières journées, les interventions s’enchaînaient, ne laissant que peu de place au bien-être.
« Blake, ce soir tu as intérêt à montrer aux petits nouveaux ce qu’un ancien a comme réserve. - Quelle question ! » Il faisait partie des figures emblématiques de cette caserne, ayant suivi la lignée familiale, il a pris le flambeau à son père l’obligeant à conserver ce professionnalisme à toute épreuve. Ses collègues le connaissaient comme un homme droit, loyal, ambitieux, un homme servant de modèle à tout ceux désireux de faire de ce métier, leur carrière. Il savait allier sa vie privée et son rôle au sein de cette communauté. Essuyant quelques taquineries concernant les gestes d’affections de sa femme, passant de temps en temps à la caserne, il se contente de les mettre en garde. Quiconque oserait, un jour, parler sur un ton moqueur, avoir une parole déplacée envers sa femme ou envers Sloane, se verrait attiser les foudres d’un homme en colère et les hommes, ici, savaient que ce n’était pas du positif qui en sortirait. Les conversations continuaient bon train alors que la sirène se mit alors à retentir, sans attendre une seule seconde, ils furent prêts et entrèrent dans ce camion. Les sirènes en marche, ils prirent la direction du lieu de l’intervention où un incendie venait de se déclarer. Le coeur de Samuel eut un raté lorsque la maison en flamme se dessinait devant lui, il connaissait ce lieu, le logement de sa belle-mère. Sans attendre l’arrêt complet du véhicule, il se jeta à l’extérieur du camion, attrapant cette femme, celle-ci pleurait, que se passait-il ?
« Il y a quelqu’un à l’intérieur Brenda ? Réponds-moi ! » Ses collègues ne tardèrent pas à arriver, alors que les pleurs de sa belle-mère s’accentuait et qu’elle se mit à lâcher dans un souffle.
« Diane, Diane est à l’intérieur ! » Ce nom résonnait encore dans son esprit, sans réfléchir, malgré les conseils de ses collègues qu’il ne prit pas la peine d’écouter, il fonçait tête baissée vers la maison enflammée. A peine entré dans les lieux, il se mit à l'appeler, hurler son nom telles des suppliques, des appels à l’aide, il la vit là gisant sur le sol de ce salon, inconsciente. Luttant contre le feu, il s’approchait d’elle, afin de pouvoir la prendre contre lui et tenter de rejoindre l’extérieur de cette maison. Celle-ci les tenait comme prisonniers de cet abri de feu. Protégeant sa femme contre lui, il tenta un échappatoire, cassant la fenêtre afin de pouvoir tendre sa femme à ses collègues l’emmenant au secouriste. Plus les minutes passèrent, plus la colère prit possession de son être, le corps sans vie de sa femme gisait là, se soulevant à chaque coup que ce défibrillateur lancé. Il suppliait, incitant les secouristes à continuer alors que les autres pompiers mirait la scène, inutiles. Les paroles de ce secouriste furent une déchirure pour lui qui se mit à hurler, alors que le chef de caserne vint l’encercler, dans une étreinte masculine, compatissante. Sa femme s’en était allée, il s’en voulait, de ne pas avoir pu être à ses côtés, de ne pas être arrivé à temps ! S’il n’avait pas pris le temps de se reposer à la caserne, il aurait pu la sauver. Il n’eut même pas la force de jeter un oeil à sa belle-mère, il fuit, hurlant sa détresse à qui voulait bien l’entendre.
❝ CHAPITRE 4 : Your pain is the breaking of the shell that encloses your understanding. ❞
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Une blessure, une fêlure au fond de son être qui ne trouverait jamais le repos. Un soupir incessant, une envie de tout envoyer valser, de laisser la peine, la souffrance prendre le dessus sur l’humanité de cet homme. Jamais il avait laissé entrer une femme dans sa vie, comme sa femme y était parvenu. Son regard se plongeait dans ce moment de nostalgie, chaque pièce de cette maison lui rappelait un moment passé avec elle. D’un geste de la main, il vint balayer ces cadres, comme pour ôter la douleur qu’il éprouvait. Deux ans sont passés depuis cet accident, pourtant cette blessure refusait de cicatriser, ce fut un homme meurtri blessé qui entrait dans ce bar. Il ne prêtait aucune attention aux personnes présentes ici, seul son envie de boire était présente, s’approchant de ce bar il s’accoudait contre le comptoir. D’un signe de la main, il se montrait au serveur qui arrivait vers lui, un whisky à la main, comme une habitude, une mauvaise habitude qu’il avait pris et dont il ne comptait pas se lasser de sitôt. Son penchant vers l’alcool n’a fait que s’accroître de jours en jours ! Cette silhouette, féline, féminine vint heurter son attention et prendre place à ses côtés, il lisait ce sourire présent sur ce visage angélique alors que le sien possédait ce côté démoniaque. Un froid se dégageait de la part de cet homme alors que le regard de cette jeune femme se posait constamment sur lui. Brusquement, un râle se fit entendre, grommelant.
« Je pense que vous devriez vous trouver une meilleure compagnie ce soir ! » Il avait cette habitude d’être franc, de ne pas aller par quatre chemins pour exprimer ses pensées. Un air surpris se dessinait sur le visage de cette femme, mais il fut vite remplacé par un léger rire, chose qui agaçait Samuel, que trouvait-elle de si drôle dans ce contexte ? Levant les yeux au ciel en signe d'exaspération, elle ne comptait pas fuir, quitter cette place.
« Pourquoi devrais-je suivre vos paroles ? Par ailleurs, est-ce un côté égocentrique qui ose penser que je compte vous tenir compagnie ? » Cette jeune femme possédait cette répartie, ce répondait qui agaçait Samuel tout en l’intéressant fortement. Daignant poser son regard sur elle, il y remarquait ses courbes désirables, cette silhouette longiligne et ses jambes dont ils imaginaient bien d’autre usage. Un sourire narquois prit possession de son visage alors qu’il tournait légèrement afin de faire face à cette demoiselle.
« Parce que je ne suis pas le genre d’hommes qui pensent à votre bonheur, vous risquerez gros à reste là ! » Un jeu s’était installé entre eux, à croire que ce n’était qu’un quotidien qui se répétait sans cesse. La majorité de ses soirées terminèrent de la même façon, il apprenait à se faire haïr et désirer de la gente féminine, jouant avec elles, comme de simples jouets à manipuler à sa guise. Les paroles de cette femme furent sans attendre.
« Je suis prête à prendre le risque, de toute façon je n’ai demandé aucune promesse ! » Lui laissant à peine le temps de terminer son verre, que son bras vint agripper celui de cette blonde, l’emmenant à l’extérieur de ce bar. Il la lâcha brusquement avant de lui tendre son casque, il n’avait pas l’intention de la forcer, cependant il n’attendrait pas. Quelques minutes suffirent afin qu’il soit chez elle, il était hors de question qu’il emmène ses conquêtes dans le logement où sa vie conjugale fut parfaite, à l’époque. Une fois entré chez elle, les présentations pouvaient attendre, seul le désir, cette envie de jouer avec elle, de la faire taire, de laisser que son envie prendre son dessus. Ne rechignant pas, elle se laissait faire, telle une poupée de porcelaine que l’on n’osait pas frôler. Samuel ne possédait aucun tact et ses gestes trahissaient la noirceur et la violence de son esprit, il la désirait autant qu’il la détestait. Son défit fut assouvi, sans se lancer dans la moindre formalité, il la remerciait d’un simple baiser qu’il se forçait à donner avec la plus grande tendresse et attrapait ses affaires.
« Tu peux rester tu sais, il est tard ! » Hochant la tête, il avait prévenu cette créature qu’il n’était pas de ceux qui lui offriraient une romance éternelle. Avant de quitter son logement, il déviait, légèrement le visage afin de lui faire face.
« Je t’avais prévenu que les promesses sont à oublier ! - C’est ça, casse-toi ! » Vexée ? Bien sur que oui, cela pouvait se lire sur son visage, mais un air satisfait se dessinait sur le visage de Samuel qui quittait ce logement afin d’enfourner sa moto et rouler sans but précis. Sans avoir besoin de penser, sa route se terminait devant ce logement, celui d’une jeune femme qui est, l’une des rares, à faire encore partie de sa vie. Entrant sans se signaler, il connaissait ce logement par coeur, les visites quotidiennes à l’occupante en était la principale raison. Le calme régnait ici, comme si le monde s’arrêtait de tourner, seul le bruit de la respiration de Samuel fut perçu comme un signe d’une présence ici. Ses pas se firent discrets et insistants à la fois, il se présentait devant la porte de cette chambre où sommeillait la jeune femme : Sloane. Restant figé à l’entrée de celle-ci, il ne cessait pas un seul instant de la regarder, de pouvoir y apercevoir ses traits, cet aspect angélique, ses courbes fascinantes. Chaque partie de son être désirait cette jeune femme, mais la haïssait en même temps tant cela lui rappelait sa défunte épouse. Il approchait doucement avant de voir les paupières de cette demoiselle s’ouvrir lentement avant de sursauter brusquement.
« Hey, n’aies pas peur Sloane, c’est moi ! - Mais tu fais quoi là ? » Ne sachant quoi répondre, il se mit simplement à hausser les épaules avant qu’elle puisse comprendre. Sans comprendre pourquoi, il trouvait du réconfort et une quiétude à venir ici. Se glissant à ses côtés, les bras de cette jeune femme viennent se resserrer autour de lui alors qu’il semblait replonger dans le passé et ces moments passés avec sa femme.